Réflexes primitifs enfants (RMT)
Introduction
Même si toutes les parties du cerveau sont présentes à la naissance, certaines ne fonctionnent pas encore pleinement. Tout au long de notre vie, au cours de nos nombreux apprentissages nous allons développer les connexions entre nos neurones. L’apprentissage des bébés est primordial, parce qu’il va mettre en place les outils pour les apprentissages futurs. Ces apprentissages vont se réaliser notamment grâce aux réflexes archaïques, un ensemble de mouvements réflexes répondant à un certain nombre de stimuli.
L’intégration des réflexes archaïques
Si ces réflexes ont été suffisamment activés ils peuvent arriver à maturité pour ensuite être complètement intégrés et disparaître, laissant la place aux réflexes posturaux. Cette intégration est très importante pour que l’enfant puisse apprendre facilement : elle contribue au bon développement des connexions neuronales et facilite grandement son équilibre face à la gravité. On commence par apprendre à se tenir debout et à marcher et ça formate le cerveau pour apprendre des tâches plus complexes.
Quand les réflexes primitifs persistent
Quand les réflexes primitifs persistent, l’enfant lutte constamment pour ne pas bouger ou se tenir en équilibre. Il se couche sur son bureau, enroule ses jambes autour des pieds de la chaise, s’assied sur sa jambe repliée, ne sait pas tenir en place (il lutte contre la persistance de ses réflexes), et donc a beaucoup de mal à se concentrer.
Donner au système nerveux une seconde chance :
Par des exercices très simples on cherche à réactiver et intégrer les réflexes archaïques. Ainsi l’enfant possède une nouvelle carte motrice qui lui permettra de se concentrer et d’apprendre avec plus de fluidité et plus d’aisance. Apaisé et muni d’une sécurité intérieure il n’aura plus à gérer constamment les éléments extérieurs perturbateurs et pourra profiter du plaisir de l’apprentissage.